lundi 31 janvier 2011

Panne d'internet

Nous sommes en panne de réseau depuis quelques jours . . .  il semblerait que cela se répare . . .

Sinon à dans quelques jours après notre nouvelle navigation

jeudi 27 janvier 2011

Arrivée à Jakaré

Ce mercredi 26 janvier à 16h nous sommes enfin arrivés à Jacaré. . .

Une navigation pas facile, nous avons rencontré un "vrai " pot au noir . . .  grain, calme plat, vent, pas de vent ... bref la ZIC est arrivée sans prévenir. . .
En plus nous avons eu une panne de Pilote automatique pendant deux jours et une nuit, et donc obligation de barrer Bakea en permanence, dur dur ! (panne résolue par Didier (d'Antidote) ce soir ! ! ! Merci Didier)
Navigation dure car après un mois au port, reprendre par une navigation de 4 jours face aux courants et au vent dominant  . . . ce fut de la "vrai nav".
Nous sommes tous heureux d'être arrivés ce soir et dîner ensemble avec de la musique brésilienne en plus !

 

samedi 22 janvier 2011

Départ

Samedi matin, départ des Brésiliens pour les îles . . . que de monde et que de bruit !

Des dizaines de bateaux font la navette . Souvent musique à fond et bierre à flot !

Antidote, le départ. . .  flash spécial pour l'Alsace . . .

Bonjour les cousins, on ne vous oublie pas !

Départ pour Joao Pessoa

Samedi, nous partons pour Joao Pessoa, ou plus exactement pour le village de Cabedelo et nous encrerons devant Jacaré.

Les départs se feront en deux groupes, premier départ à partir de 7h du mat, et le second départ vers 13h. Nous partons à 13h. L'objectif est d'arriver de jour pour la remontée du fleuve (le rio Paraiba)

Salvador - Joao Pessoa représente une navigation de 450 à 520 MN (soit +- 900km).
Notre balise est toujours en fonctionnement, par contre sur le site du RIDS le trakking des autres bateaux n'est plus activé.

Navigation un peu technique, contre courant et contre le vent, qui  nous fera éviter les plates formes pétrolières, les pécheurs, et enfin le traffic des cargos le long du brésil.

Arrivée prévue dans 3 à 4 jours.

Préparatifs

 Brésil, pays de contrastres . . . de tout petits commerces, des vendeurs de rue avec quelques produits ,  et puis des Supermarchés qui rendraient fous des discounteurs de chez nous !

On peut s'y perdre !

Une autre idée du rayon boucherie !

 
 Après les courses chez Rodriguez, nous irons manger une dernière fois à notre cantine, resto au "kilo", bon et pas cher, les serveurs très sympa et prévenant avec les enfants.

Nos adieux à notre sympatique "cantine" au kilo ...

Lacerda elevador vue de nuit et des bateaux comme "adeus" à l'état de Bahia.

vendredi 21 janvier 2011

Capoeira

La Capoeira est présente dans beaucoup d'endroits à Salvador.
Démonstration, combat ... musique ...
(Vidéo faite à Santo Antao)

 La capoeira est un art martial afro-brésilien qui puise ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat bien que d'autres parties du corps peuvent être employées tel que, principalement, les mains, la tête, les genoux et les coudes. Les « joueurs » peuvent prendre position en appui ou en équilibre sur les mains pour effectuer des coups de pieds ou des acrobaties. De formes diverses, la capoeira est jouée et/ou luttée à différents niveaux du sol et à différentes vitesses, accompagnée le plus souvent par des instruments, des chants et des frappements de mains.

samedi 15 janvier 2011

Lavagem do Bonfim


La plus grande fête de Salvador, après le carnaval, c'est le " Lavagem do Bonfim ".
Le matin, après la messe (de 7h à 9h), qui a lieu à l'église "da Conceiçao", tout près du terminal nautico,   
commence une procession vers l'église de Nosso Senhor do Bonfim à presque 8 km.
Procession ? oui, mais pas seulement catholique, multi confessionnelle, mais aussi défilé politique (partis politiques même le parti communiste, syndicat, )  revendicatif , puis viennent les écoles de samba, les groupes de musiques etc . . . et surtout festif . . .et bien arrosé ! ! !

Les Baianes ouvrent la marche, elles portent des paniers de fleurs, elles sont vêtues de blanc, portant l'ancien costume des esclaves, et leur cou est orné de nombreuxs colliers. Ces femmes sont souvent initiées au candomblé. Une fois arrivées, elles effectuent un nettoyage rituel des marches de l'église de Nosso Senhor do Bonfim, sous la surveillance de prêtres catholiques et de maes de santo (prêtresses de candomblé)  (Le candomblé est une des religions afro-brésiliennes pratiquées au Brésil . Mélange subtil de catholicisme, de rites indigènes et de croyances africaines, cette religion consiste en un culte des orixás (prononcé « oricha »), les dieux du candomblé d'origine totémique et familiale, associés chacun d'entre eux à un élément naturel (eau, forêt, feu, éclair, etc.). Se basant sur la croyance de l'existence d'une âme propre à la nature, le candomblé a été introduit au Brésil par les multiples croyances africaines des esclaves issus de la Traite des Noirs entre 1549 et 1888.
D'abord confiné parmi la population africaine esclave, prohibé par l'Église catholique et criminalisé par de nombreux gouvernements, le candomblé a prospéré secrètement jusqu'à l'abolition de l'esclavage en 1888. Peut-être est-ce dû au syncrétisme qui permettait aux adeptes de cacher leurs dieux d'Afrique sous les traits des saints catholiques. Sous la dictature, cette religion fut aussi combattue par le gouvernement jusqu'en 1984. Cette religion afro-brésilienne est aujourd'hui l'une des religions les plus populaires du Brésil dont les adeptes proviennent de toutes les couches sociales. Les femmes y tiennent un rôle important. Elle dispose également de plus d'une dizaine de milliers de lieux cultuels dans lesquels se déroulent les divers rites et cérémonies religieux. Lors du dernier recensement national, 3 millions de brésiliens (1,5% de la population totale) ont déclaré pratiquer le candomblé. On dénombre ainsi plus de 2 230 maisons (terreiros, en portugais) dans la seule ville de Salvador da Bahia. qui caractérise la culture religieuse brésilienne explique la participation croissante et massive, d'un grand nombre de brésiliens, aux rites du candomblé. En effet, l'apport culturel offert par le candomblé (rites, danses, musique, fêtes) est incontestable : l'univers du candomblé est devenu partie intégrante de la culture et du folklore brésiliens. WIKIPEDIA)
sous la surveillance et la protection très efficace de la police militaire
En début de procession

une foule compacte


Il ne rigole pas, casque, gilet pare-balles, matraque et révolver


Surveillance du cortège par les airs !

Bombeiros prêts à intervenir !

Les ramasseurs de boîtes . . .

Les petits "job" pour survivre ! ! !

une foule compacte, souriante, heureuse d'être là ...

Les "Filhios de Gandhi"

Chaque groupe est accompagné de ses musiciens . . .

un petit air de carnaval !






Revendication, dans la bonne humeur, et en musique . . . 



L'ensemble était  . . . superbe, dansant, une vrai fête . . .



Lequel choisir ?

Romain a opté pour le blanc .




Musique à donf . . .


Il n'y a pas d'âge . . .

Le côté déguisement était très minoritaire...mais bien visible



La revendication du PC brésilien, le smic à 580 reais, soit plus ou moins 280 € par mois, (pour info, un petit appart dans le centre ville se loue 500€ par mois . . ., l'essence est au même prix que chez nous . . .)


et on est parti pour plus de 6 h de défilé, avec bonheur et sourire, (heureusement qu'il y a la Skol)


"Pub" et participation de groupes de carnavals pour préparer et attirer la foule dans les différents carnavals de la région.

Il a même fait des bisous à Théo et Martin.



Concert en "live" du haut d'un toit de camionnette. Il y avait vraiment beaucoup de décibels . . .

Il est belle !

Sur les 8 km, et dans toutes les rues adjacentes, c'est la fête .

Ce fût une superbe fête


arrivée à l'église de Bonfim