La traversée 3

Cette deuxième semaine semble bien longue à Marc. Entre les longues nuits de quart, les tensions avec les enfants, une certaine inquiétude latente, un mal de mer faible mais toujours présent qui ne lui fait pas prendre tous ses repas, il a hâte d'arriver!


Moi, j'ai pris mon rythme et je m'adapte bien à la vie à bord. Les repas sont prêts à heure et à temps. Les enfants travaillent le CNED mais l'instabilité du bateau et la chaleur à l'intèrieur ne facilitent pas leur travail. Nous aurions besoin certains jours d'un grand terrain de foot pour pouvoir défouler tout le monde! De plus, nous n'avons pas vu grand chose sur l'eau et dans l'eau ( pas de dauphins, pas de poissons,à part les exocets, rares oiseaux...) pour les distraire.

un bébé exocet

Heureusement, Noël approche. Les guirlandes sont en préparation. Malgré la météo (chaleur et soleil), les contes de Noël sont lus aux enfants tous les soirs.

Le Samedi 18, nous croisons un cargo:Sea Racer de 486pieds ( soit 162m). Romain et Yvan sont alors en train d'installer le génois tangonné et le gennaker ( voiles en ciseaux) pour avancer plus vite car le vent est tombé. Arrivée prévue le lendemain, dimanche 19.

Malgré les disputes, lassitude, ennuis, bagarres, au seul mot :"dauphins!!", tout le monde se retrouve soudé, les plus grands aident les plus petits à mettre leur gilet pour admirer ensemble et en famille, ces moments inoubliables...

Ce soir, sous nos applaudissements, nous les avons vu nous faire des sauts, saltos, triple saltos, vrilles...juste pour notre bonheur, notre souvenir et pour finir notre transat. Merci les dauphins et à bientôt au Brésil. Ce soir il nous reste 20h de mer et plus de vent, alors en avant toute au moteur vers Salvador! Nous sommes impatients d'arriver au Brésil pour préparer Noël en famille " restreinte" et entre amis du RIDS. Même si Noël nous semble surréaliste loin de nos références, nous comptons bien le fêter.

Un premier saut, juste pour nous . . .

 
 

Même la nuit . . .

Un dernier saut, juste pour VOUS . . .